JIX
pour
Jeunesse, Innovation et Cohésion Sociale.
C’est le nom du consortium fondé par le CNAM (Conservatoire National des Arts et Métiers), France Télévision, C’est Pas Sorcier, le CNRS (Centre National de la Recherche Scientifique), la fondation MAIF pour l’éducation, l’OFAJ (Office Franco-Allemand pour la Jeunesse), Universcience, le MNHM (Muséum National d’Histoire Naturelle) et les petits débrouillards.
Dans le cadre du Grand Emprunt (Investissement d’Avenir), Claudie Haigneré, présidente d’Universcience, a obtenu une enveloppe dédiée à l’investissement sur les territoires pour la culture scientifique et technique. C’est dans ce cadre qu’un appel à projet national a été lancé fin 2010.
JIX candidat à l’appel à projet !
Le Consortium JIX propose un projet structurant au plus proche des territoires avec les collectivités territoriales (régions, départements, villes) et les acteurs des sciences et de l’action sociale (universités, laboratoires, centres sociaux,...).
JIX est un programme national en 3 axes :
Axe 1 : Renforcer les pratiques d’activité de culture scientifique et technique sur tous les territoires.
Axe 2 : Développer la participation aux débats scientifiques, former des citoyens éco-responsables.
Axe 3 : Egalité des chances, partage des connaissances.
Dans les régions, les départements et les villes le consortium JIX, incarné par les petits débrouillards, plus grand réseau de culture scientifique et technique de France à ce jour, souhaite partager ses diagnostics, intégrer les particularismes locaux avec les acteurs du territoire et offrir la possibilité de bâtir un projet de territoire intégrant la dimension scientifique et technologique dans une perspective d’appropriation sociale.
Le gouvernement a souhaité privilégier pour le grand emprunt, dans le volet culture scientifique, les axes suivants :
La création d’emplois et d’activité sur les territoires
Sur un volet d’investissement matériel et humain
Pour la cohésion sociale
Le consortium JIX s’inscrit dans ces choix et s’appuie sur un ensemble de diagnostics et d’analyses :
Les investissements ne doivent pas se faire dans le béton seulement, mais également dans la matière grise, dans l’humain.
Il y a besoin de plus lieux de pratiques pédagogiques scientifique et technique mais il ne s’agit pas de créer de nouveaux qui formeront des trous noirs, mais bien d’utiliser les équipements existant en y faisant intervenir des médiateurs scientifiques (médiathèques, salle polyvalente,...) pour se rapprocher de la population.
S’il reconnait la nécessité de socialiser les innovations scientifiques et technologiques, il ajoute la nécessité de socialiser également les enjeux et débats liés à ces innovations.
L’innovation n’est pas seulement technologique, elle est aussi sociale et économique.
La logique de l’offre de culture scientifique scientifique n’est pas suffisante, il faut cultiver la demande, susciter l’engagement.
Améliorer la pédagogie des sciences ne servira pas à augmenter le nombre d’étudiants en filières scientifiques ou les vocations (ce qui gouverne les choix des familles et des jeunes, c’est plus une question de stratégie face au marché de l’emploi, de perspective professionnelle)
Améliorer la pédagogie des sciences contribue à former des citoyens et développer l’esprit critique.
Il y a un enjeux fort autour de la mobilisation des jeunes et de tous les publics pour leur permettre de prendre connaissance des enjeux, participer aux débats de société voire peser sur le marché du travail.
Les Petits Débrouillards constituent aujourd’hui le premier acteur de culture scientifique de France, il est structuré en réseau et implanté au plus près des territoires. Il constitue un véritable réseau démultiplicateur de forces vives.
Il faut inventer et animer de nouvelles interfaces socio-scientifiques.
L’école n’est pas le lieu unique de l’éducation et de la culture ! L’Education populaire et les pratiques culturelles apportent une contribution fondamentale.
Les sciences à aborder ne doivent pas seulement concerner les sciences de la nature mais doivent se nourrir de complexité et d’interdépendance.
En conséquence, JIX propose :
Un plan d’action sur 3 ans, avec 3 axes comportant 2 programmes chacun !
- Axe 1 :
Programme 1 : C’est pas sorcier la science !
En partenariat avec l’émission "C’est pas sorcier", il s’agit de doter chaque région de :
un concours national valorisé à l’occasion du Festival des Petits Explorateurs.
Trois véhicules d’animation itinérants pour toucher les publics éloignés.
Trois géodômes par régions (Structure charismatique mobile : voir ce site en exemple).
Un site web2.0 participatif : WikiDo !
Programme 2 : SCIENCEthèque !
Un ensemble d’outils pédagogiques au service des territoires :
Modulothèque (exposition interactive modulaire conçue en partenariat avec la cité des sciences).
Boitothèque
Mobilothèque (Sorte de caisse à outil/servante d’atelier permettant au médiateur de disposer de toute le matériel nécessaire l’animation d’un sous-thème : 30 expériences et des maquettes).
Expothèque : L’union des trois outils précédents.
WikiKo : un site web base documentaire collaborative, sous licence Creative Commons (autrement dit téléchargeable, diffusable et utilisable par tous en toute légalité).
- Axe 2 :
Programme 1 : Les sciences en débat
C’est le programme qui se propose d’outiller le citoyen sur les enjeux de la recherche scientifique du XXIème siècle.
Appuyé sur une convention nationale "Jeunes, Sciences et Technologies" organisée dans 5 régions pour 2000 jeunes sur les demandes sur premier ministre (dans le cadre de la CNDP, Commission Nationale du Débat Public)
Formation au débat scientifique
Recherche action
Mallette de reporter des sciences
Mallette de débatteur des sciences
WikiSo : le réseau social de la culture scientifique, l’agora des jeunes !
Programme 2 : Les passerelles
Inciter les jeunes à réfléchir, à élaborer un projet et à faire des proposition concrètes en faveur de la lutte contre le changement climatique, de la maîtrise des énergies, de la biodiversité,.... S’inscrit dans le volet éducatif du grenelle de l’environnement.
Conception et diffusion de mallettes pédagogiques (voir mallette biodiversité)
Sensibiliser et former les éducateurs à l’utilisation des malles et aux enjeux liés aux relations entre les humains et la nature.
Organiser des séminaires, conférences et cafés des sciences.
WikiGo : Créer et gérer un site de sciences participatives.
Axe 3 :
programme 1 : UniverCités.
Un programme de formation de médiateurs das l’enseignement supérieur (Universités et grandes écoles) pour :
Organiser et animer des clubs dans les écoles et les collèges des quartiers politiques de la ville (600 clubs).
Organiser et animer des séjours pendants les vacances dans les quartiers (500 quartiers).
programme 2 : Les quartiers de la connaissance.
Formation d’adultes et tutorat d’adolescents dans la perspective de la création d’une coopérative des savoirs.
Formation d’adultes relais
Création de réseaux nationaux et locaux
Tutorat des adolescents dans les quartiers
Création d’une coopérative de valorisation "Passeport Comptoir des Savoirs"
Installation de comptoirs des savoirs dans les quartiers
Organisation d’un festival des quartiers de la connaissance